Nouvelles fiches conseils 2019

De nouvelles fiches conseils ont été mises en ligne sur notre site internet.

– 3 fiches destinées aux patients :

– 2 fiches destinées aux prescripteurs :

Ces fiches ont été publiées par la commission scientifique du réseau de laboratoires LBI (Les Biologistes Indépendants) auquel appartient le laboratoire DYNABIO. Nous espérons qu’elles vous apporteront des informations utiles.

Marie-E. FORAY, Responsable qualité du laboratoire DYNABIO.

L’antibiogramme ciblé : une aide à la prescription

A partir d’avril 2019, le laboratoire DYNABIO innove avec une nouvelle présentation de l’antibiogramme urinaire basée sur les dernières recommandations (SPILF 2018 et GPIP 2016) et adaptée au profil du patient (âge, sexe, grossesse).

En pratique, l’antibiogramme rendu pour l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) sera « ciblé » en fonction du contexte : il mettra clairement en évidence les antibiotiques recommandés en première intention pour le patient.

Il s’agit de proposer au prescripteur un outil pratique pour traiter efficacement en limitant l’antibiorésistance.

Rémi GEBEILE, Biologiste responsable du laboratoire DYNABIO Croix-Rousse.

Nouvelles fiches conseils 2019

De nouvelles fiches conseils ont été mises en ligne sur notre site internet.

– 1 fiche destinée aux patients :

– 2 fiches destinées aux prescripteurs :

En 2019, la prestation de conseils pour nos patients et nos partenaires reste une priorité dans notre activité.

Marie-E. FORAY, Responsable qualité du laboratoire DYNABIO.

L’équipe du laboratoire vous présente ses meilleurs vœux pour l’année à venir qu’elle espère riche d’échanges avec tous ses interlocuteurs.

Ces fiches ont été publiées par la commission scientifique du réseau de laboratoires LBI (Les Biologistes Indépendants) auquel appartient le laboratoire DYNABIO. Nous espérons qu’elles vous apporteront des informations utiles.

Trisomie 21 : Prise en charge du test DPNI

Le test DPNI (dépistage prénatal non invasif) de la trisomie 21 est pris en charge par l’Assurance Maladie à compter du 17 janvier 2019 (parution au Journal Officiel du 27 décembre 2018).

Ce test consiste à dépister la trisomie 21 à partir d’une simple prise de sang pendant la grossesse, par analyse de l’ADN libre circulant fœtal dans le sang maternel.

La trisomie 21 est une anomalie génétique qui peut être détectée pendant la grossesse grâce à un dépistage prénatal qui a pour but d’évaluer le risque pour le nouveau-né d’être porteur de trisomie 21. En fonction du risque, et notamment s’il est supérieur à 1/250, une amniocentèse était effectuée. Mais cet examen qui consiste à prélever le liquide amniotique à l’aide d’une aiguille à travers la paroi abdominale est considéré comme invasif et expose à un risque de fausse-couche de l’ordre de 0,5 à 1 %. Depuis mai 2017, la Haute autorité de santé (HAS) recommande le test ADN. Ainsi, par une simple prise de sang pendant la grossesse, il est possible d’analyser l’ADN du fœtus. Efficace à plus de 99 %, ce dépistage prénatal non invasif (DPNI) figure désormais dans la liste des actes de biologie médicale remboursés.

En pratique, les futures mamans passent une échographie au cours du 1° trimestre de la grossesse, combinée à une prise de sang qui permet de repérer certains marqueurs de la trisomie 21. Le DPNI est proposé et remboursé aux femmes enceintes dont le niveau de risque se situe entre 1/1000 et 1/51 suite aux premiers examens. Si le résultat de la prise de sang est négatif, les futures mamans n’ont pas besoin de faire d’amniocentèse. En revanche, celle-ci est indispensable en cas de test positif ou de risque supérieur à 1/50.

 

Marie-E. FORAY et Anne-Laure AUGROS (laboratoire DYNABIO)

Mise en ligne de fiches conseils

Des fiches conseils ont été mises en ligne sur notre site internet.

3 fiches destinées aux patients :

2 fiches destinées aux prescripteurs :

Ces fiches ont été publiées par la commission scientifique du réseau de laboratoires LBI (Les Biologistes Indépendants) auquel appartient le laboratoire DYNABIO. Elles ont été rédigées par des biologistes du réseau dont le Dr. Guillaume GUIRAUD (biologiste du laboratoire DYNABIO Loup Pendu). D’autres thématiques sont en cours de préparation.

Proposer une prestation de conseils pertinente constitue l’une des priorités du laboratoire. Nous espérons que ces fiches vous apporterons des informations utiles.

Marie-E. FORAY, Responsable qualité du laboratoire DYNABIO.

Entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD)

logo RGPD

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est un nouveau texte adopté par l’Union européenne, applicable à partir du 25 mai 2018.

Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises qui traitent les données à caractère personnel et en particulier les données de santé.

Nous mettons à jour nos politiques de traitement des données et nos règles de confidentialité, en accord avec nos exigences métier, afin de prendre en compte ces nouvelles dispositions. D’ores et déjà :

  • Un Délégué à la Protection des Données (DPD) a été désigné au sein du laboratoire pour veiller au respect du cadre réglementaire, informer et conseiller les utilisateurs des prestations du laboratoire.
  • La politique de traitement des données personnelles appliquée par le laboratoire est consultable en cliquant sur l’onglet « LBMMS DYNABIO ».

La Direction du Laboratoire de Biologie Médicale DYNABIO.

Vérifiez votre glucomètre au laboratoire

Le laboratoire DYNABIO propose désormais un nouveau service de vérification des glucomètres. Il s’agit de contrôler la cohérence du résultat de glycémie capillaire rendu par le lecteur avec le résultat de glycémie rendu par l’automate du laboratoire selon les critères définis par la norme ISO-15197 qui s’applique aux glucomètres du marché.

Le patient, lors de sa prise de sang à jeun pour une glycémie, en présence d’un préleveur du laboratoire, se pique au bout du doigt avec son lecteur de glycémie. Le chiffre indiqué par le dispositif est noté par le préleveur qui réalise ensuite la prise de sang selon la procédure habituelle. Le préleveur doit également noter différentes informations concernant le lecteur (marque, modèle, numéro de série) et les bandelettes utilisées (nom, numéro de lot, date de péremption) d’où l’importance pour le patient d’apporter au laboratoire non seulement le glucomètre mais également la boîte de bandelettes en cours.

Cette vérification de glucomètre est un service facturé 20 € au patient, non remboursé par la sécurité sociale. Elle peut être à l’initiative du patient lui-même ou prescrite par le médecin traitant. Il s’agit d’une application du décret n°2016-46 du 26 janvier 2016 qui donne un rôle de vérification du fonctionnement des DMDIV* du patient au biologiste médical.

L’équipe du laboratoire se tient à votre disposition pour toute information complémentaire.

 

Rémi GEBEILE, Biologiste responsable du laboratoire DYNABIO Croix-Rousse.

 

* Dispositifs Médicaux de Diagnostic In Vitro

Diagnostic biologique de la maladie de Lyme : ce qu’il faut savoir

La maladie de Lyme ou « borréliose de Lyme » est une infection bactérienne due à un complexe de spirochètes appartenant au genre Borreliella (connu initialement sous le nom de Borrelia burgdorferi sensu lato), transmise par des tiques du genre Ixodes.

Actuellement, environ 20 espèces de Borreliella responsables de la maladie sont décrites. Aux Etats-Unis, la seule espèce pathogène pour l’homme est B. burgdorferi sensu stricto. En Europe et en Asie, on retrouve plusieurs espèces pathogènes parmi lesquelles : B. afzelii, B. garinii, B. burgdorferi sensu stricto, B. spielmanii et B. bavariensis.

En France, l’incidence de la maladie de Lyme est la plus élevée dans le Nord-Est (> 100 cas / 100 000 habitants). En Bretagne et en région Auvergne-Rhône-Alpes, l’incidence représente 50 à 100 cas / 100 000 habitants tandis qu’on recense moins de 50 cas / 100 000 habitants dans le Sud-Est (données 2013). L’incidence est plus importante entre mai et septembre.

Seules 5 à 20 % des tiques sont infectées par Borreliella.

Après une piqûre de tique infectée par Borreliella, il faut plusieurs heures – voire plusieurs jours – pour que la bactérie soit transmise à l’homme. Elle pourra diffuser localement sous forme d’un érythème migrant (EM) dans 5 à 10 % des cas puis diffuser dans l’organisme dans 10 à 20 % des cas et évoluer alors vers la chronicité (neuroborréliose, arthrite…).

En l’absence de notion de piqûre de tique et de manifestation clinique, le diagnostic biologique de la maladie de Lyme n’est pas justifié.

De même, les examens biologiques ne sont pas indiqués dans les cas suivants : dépistage systématique des sujets exposés, piqûre de tique sans manifestation clinique, EM typique, contrôle après traitement.

– Le diagnostic biologique indirect (détection d’anticorps de type IgG et IgM dans le sérum ou le LCR en cas de neuroborréliose) doit se faire en deux temps : d’abord une sérologie de dépistage par une technique ELISA puis, si le résultat est positif ou douteux, une sérologie de confirmation par immunoblot.

Les techniques de dépistage ELISA ont des performances très variables dont une mauvaise sensibilité (la sérologie est négative dans plus de 50 % des cas de borréliose au stade primaire). Ainsi, en cas d’érythème migrant, la sérologie n’est pas indiquée et le patient doit être mis sous traitement sans contrôle sérologique.

Les techniques de confirmation Immunoblot sont quant à elles peu standardisées et chaque fabricant propose ses propres critères d’interprétation.

Attention aux sérologies faussement positives par réaction croisée avec d’autres spirochétoses ou liées à une stimulation polyclonale (si virose, toxoplasmose, paludisme, pathologie dysimmunitaire).

L’interprétation de la sérologie doit se faire en fonction du contexte clinique avec le conseil du biologiste médical qui connaît les performances des réactifs utilisés.

Il faut savoir que les IgM tendent à disparaître au stade secondaire de l’infection (neuroborréliose, arthrite…). En cas de neuroborréliose précoce, la sérologie peut être négative les premières semaines. Le diagnostic repose alors sur la mise en évidence d’une réaction cellulaire lymphocytaire et/ou l’hyperprotéinorachie du LCR, une sérologie positive sur le LCR et une synthèse intratéchale d’IgG spécifiques.

– La PCR (recherche directe du génome bactérien par biologie moléculaire) est réalisée en laboratoire spécialisé, cet examen est non remboursable. En général, La PCR n’est pas sensible sur le LCR et donc non indiquée en cas de neuroborréliose. La sensibilité de la PCR est d’environ 60% dans les autres manifestations.

– La culture de Borreliella est réservée au Centre National de Référence.

Dr. Camille MACHON, Biologiste médicale du laboratoire DYNABIO Lafayette